En France, la vitesse maximale autorisée pour un skate électrique dépend de l’endroit où il circule. Sur la voie publique — c’est-à-dire les routes, pistes cyclables ou zones partagées — la législation impose une vitesse limitée à 25 km/h .
En revanche, sur voie privée , la limitation de vitesse n’est aucunement imposée par la loi. Les utilisateurs peuvent donc dépasser les 25 km/h, à condition de rester dans un espace strictement privé et fermé au public.
Que risque-t-on en cas de dépassement de la vitesse autorisée ?
Les sanctions en cas de non-respect de la vitesse réglementaire sont dissuasives. Si un skate électrique est conçu pour dépasser les 25 km/h , ou a été modifié (débridé) pour aller au-delà, l’utilisateur s’expose à une amende de 1 500 € (contravention de 5ᵉ classe), voire à la confiscation du skateboard électrique . Il ne suffit pas de rouler à 25 km/h : le simple fait que le skate puisse dépasser cette vitesse est considérée comme une infraction.
De plus, l’utilisation d’un dispositif de débridage (même temporaire ou désactivable) est également sanctionné, avec une amende de 135 € (contravention de 4ᵉ classe). Ces règles visent à éviter les comportements dangereux en milieu urbain, où les skates électriques partagent souvent l’espace avec des piétons.
source : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F308